Hier , nous étions en Ardèche chez ma maman pour y passer le WE. Nous sommes partis à 16H en direction de Pont Saint Esprit en prenant la route de Saint Just. Des éclairs illuminaient le ciel et le tonnerre grondait, c'est d'ailleurs ce qui nous a fait partir. 

Plus les minutes passaient, plus le ciel se noircissait, et plus la pluie tombait drue. Quand des grêlons ont commencé à tomber nous nous sommes arrêtés dans une  entrée de champs car nous craignions que des branches n'atteignent la voiture si nous nous mettions à l'abri le long des arbres. 

La pluie était violente, des feuilles et des débris étaient projetés sur les vitres, la voiture bougeait et le bruit à l'intérieur de l'habitacle était assourdissant. Nous avons décidé de reprendre la route car la visibilité devenait meilleure et dans l'espoir de dépasser ce que nous appelions encore "orage". Nous avons fait 50 mètres lorsque nous avons vu des voitures faire demi-tour au loin. En nous approchant, un arbre était couché sur la route. Nous avons fait comme eux et avons pris la direction de Saint Martin d'Ardèche ce qui nous permettait de rejoindre Pont saint Esprit. Entre temps, l'orage était passé, et seules quelques gouttes tombaient.

Arrivés sur l'autre rive (géographiquement nous étions à la même hauteur que précédemment) un arbre était lui aussi couché sur la route. Une file de voitures s'alignaient et tentaient de faire demi tour. En chemin, nous avons croisé des routes inondées, des bouches d'égouts d'où sortaient les eaux et leur puissance était telle que les plaques qui devaient les fermer étaient soulevées. Des branches et des feuilles jonchaient la route et il fallait contourner ces débris.

Une remarque et un constat : lorsque le vent était à son maximum à tel point que la voiture bougeait, que la visibilité était NULLE, on ne voyait pas à 2 mètres. Ce n'était pas la nuit, ni un brouillard, mais une sorte de mélasse où le vent projetait débris, des grêlons, des branches. On avait la sensation d'être sur un bateau avec une houle assez forte et une vue réduite à quelques mètres. Malgré ça, des voitures continuaient à rouler, assez vite, doublaient, car tout le monde tentait de se mettre à l'abri, klaxonnaient pour qu'on leur laisse le passage. On peut penser qu'ils voulaient dépasser l'orage, mais ils mettaient tout le monde en danger car ils auraient pu percuter d'autres véhicules arrêtés, voire se percuter entre eux. Cela aurait fait plus de victimes qui elles auraient pu être évitées.  Cette opinion n'engage que moi mais je tenais à la faire partager.

Quant au constat : face à ces éléments déchaînés, nous ne savions plus que faire, partir, s'arreter, faire demi-tour. Quand les grêlons ou les débris percutaient les vitres nous avions l'angoisse qu'elles n'explosent sous cette force. Nous étions démunis, dans l'attente de ce qui arrivera. Nous ne pouvions rien faire, alors que nous le voulions. Cette attente a été courte mais pour nous c'était long. Face aux éléments, nous ne pouvions que subir et espérer.

C'est la Saint Léonce, ce qui annonce un dicton pas bon pour la suite : Pluie de Saint-Léonce, pour trente jours s'annonce. S'il faut en croire le dicton de la Saint Barnabé, il a coupé l'herbe sous le pied de la Saint Médard car il faisait beau le 11 juin. Il faut croire que les dictons il y en a pour tous les goûts et à toutes les sauces.

 Lors d'un WE prolongé Sigean a été l'une de nos destinations , en voici un petit échantillon et la suite à voir dans l'album photo

Heureusement, (ou malheureusement) il fait chaud ces jours derniers, voire très chaud !

S'il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard, à moins que Saint-Barnabé ne lui coupe l'herbe sous le pied?

Recette piquée au blog de "becs sucrés salés"  en voici la recette

Ingrédients pour 2 baguettes :

• 200 g de farine aux céréales et 300 g de farine T55 ( ou 500 g de farine T55 )
• 370 ml d'eau minérale
• 2 càc de sel
• 2 càc de levure déshydratée

Dans un saladier, mettre 2 càc de sel.

Recouvrir du mélange de farine.

Dans un bol, faire légèrement tièdir l'eau minérale au micro-ondes.

Diluer la levure dans 1 càc d'eau tiède.

Verser la levure diluée dans la farine, ajouter l'eau minérale tiède.

Mélanger rapidement avec une cuillère en bois.

Couvrir d'un linge propre.

Allumer votre four th. 3 ( 100 ° ). 

Lorsque la température est atteinte, éteindre le four et poser le saladier avec le torchon.

Laisser doubler de volume environ 1h30.

Sortir le saladier du four, et verser la pâte sur un plan fariné.

Découper la pâte en 2 pâtons.

Etaler rapidement avec les mains en donnant une forme de baguette.

Rabattre la pâte sur elle-même et pincer les bords pour bien les souder.

Déposer les baguettes ainsi formées sur une grille à baguette.

Déposer un saladier rempli d'eau dans le bas du four afin d'obtenir de la buée qui donnera une belle croûte dorée.

Préchauffer votre four th.8 ( 240 °).

Mélanger dans un bol un peu d'eau avec du sel et projeter ce mélange avec les doigts sur les baguettes.

Avec une passoire, saupoudrer de farine, inciser la pâte avec une lame de rasoir ou une incisette.

Enfourner pour 20 min, selon la dorure souhaitée.

Sortir et laisser tièdir avant de vous régaler.

Et oui, on peut se régaler avec du bon pain ! 

 Version boules : former des petites boules et les disposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Comme pour les baguettes, éclabousser d'eau salée et saupoudrer de farine. Comme elles passent au four aussitôt formées, elles n'ont pas le temps de s'affaisser.

Aujourd'hui, surprise ! Parmi les feuilles, je découvre une petite pointe rouge et la voici :

Une journée d'élection (les municipales) qui nous a accueilli sous la grêle quand nous sommes arrivés au bureau de vote. Pas trop grave car les grelons étaient petits. Nombreux mais petits.

20 ans !

Eh voilà, il les a. 20 ans pour lui et pour nous c'est une claque car s'il est jeune nous ne le sommes plus. On vient de s'en apercevoir.