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21 juillet 2014

Mini tornade

Hier , nous étions en Ardèche chez ma maman pour y passer le WE. Nous sommes partis à 16H en direction de Pont Saint Esprit en prenant la route de Saint Just. Des éclairs illuminaient le ciel et le tonnerre grondait, c'est d'ailleurs ce qui nous a fait partir. 

Plus les minutes passaient, plus le ciel se noircissait, et plus la pluie tombait drue. Quand des grêlons ont commencé à tomber nous nous sommes arrêtés dans une  entrée de champs car nous craignions que des branches n'atteignent la voiture si nous nous mettions à l'abri le long des arbres. 

La pluie était violente, des feuilles et des débris étaient projetés sur les vitres, la voiture bougeait et le bruit à l'intérieur de l'habitacle était assourdissant. Nous avons décidé de reprendre la route car la visibilité devenait meilleure et dans l'espoir de dépasser ce que nous appelions encore "orage". Nous avons fait 50 mètres lorsque nous avons vu des voitures faire demi-tour au loin. En nous approchant, un arbre était couché sur la route. Nous avons fait comme eux et avons pris la direction de Saint Martin d'Ardèche ce qui nous permettait de rejoindre Pont saint Esprit. Entre temps, l'orage était passé, et seules quelques gouttes tombaient.

Arrivés sur l'autre rive (géographiquement nous étions à la même hauteur que précédemment) un arbre était lui aussi couché sur la route. Une file de voitures s'alignaient et tentaient de faire demi tour. En chemin, nous avons croisé des routes inondées, des bouches d'égouts d'où sortaient les eaux et leur puissance était telle que les plaques qui devaient les fermer étaient soulevées. Des branches et des feuilles jonchaient la route et il fallait contourner ces débris.

Une remarque et un constat : lorsque le vent était à son maximum à tel point que la voiture bougeait, que la visibilité était NULLE, on ne voyait pas à 2 mètres. Ce n'était pas la nuit, ni un brouillard, mais une sorte de mélasse où le vent projetait débris, des grêlons, des branches. On avait la sensation d'être sur un bateau avec une houle assez forte et une vue réduite à quelques mètres. Malgré ça, des voitures continuaient à rouler, assez vite, doublaient, car tout le monde tentait de se mettre à l'abri, klaxonnaient pour qu'on leur laisse le passage. On peut penser qu'ils voulaient dépasser l'orage, mais ils mettaient tout le monde en danger car ils auraient pu percuter d'autres véhicules arrêtés, voire se percuter entre eux. Cela aurait fait plus de victimes qui elles auraient pu être évitées.  Cette opinion n'engage que moi mais je tenais à la faire partager.

Quant au constat : face à ces éléments déchaînés, nous ne savions plus que faire, partir, s'arreter, faire demi-tour. Quand les grêlons ou les débris percutaient les vitres nous avions l'angoisse qu'elles n'explosent sous cette force. Nous étions démunis, dans l'attente de ce qui arrivera. Nous ne pouvions rien faire, alors que nous le voulions. Cette attente a été courte mais pour nous c'était long. Face aux éléments, nous ne pouvions que subir et espérer.

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